Tournée au Cambodge du spectacle :

  Angkor dégagé de la forêt 

 

Spectacle conçu pendant une résidence à l’EFEO (école  française d’extrême orient ) en octobre-novembre 2006

 

 

Sons, chant , vidéo et lumière:

La chanteuse et la vidéo se sont adaptées à l’espace proposé par chaque lieu .Ces installations furent à chaque fois, un travail in situ.

Dans un théâtre à Phnom Phen ,  dans une salle dans le centre culturel à  Battambang  ou en plein air à Siem Reap où le mur de projection fut celui d’un temple et l’éclairage du spectacle à la bougie.

 

Les images sont traitées avec une économie de formes et de couleurs, leur mouvements sont ralentis. Ainsi les personnages sortent de leur quotidien et évoluent dans un espace temps irréel. Sommes-nous entrain de regarder la vie sur terre ou dans l’au de là ?

Les chants Smots nous décrivent la vie quotidienne des gens ordinaires tout en intercalant dans leur récit des moments de la vie du Bouddha. Ce sont des chants funéraires qui accompagnent le mort durant trois jours.

Les sons sont  inspirés par les réverbérations des temples d’Angkor et la voix de Soun Saron, chanteuse populaire khmère qui officie dans les cérémonies funéraires.

 

Tournée au Cambodge mai 2007

 

Version concert dans le cadre du festival du GMEM avril 2008

 

Performance

Avec le collectif  large bande

Suite à une résidence, à la comédie de Caen  avril 2009

 

Le 21 avril 2009 sur le plateau de la scène du théâtre d’Hérouville,

une performance  s’est déroulée avec 4 compositeurs, 3 informaticiens, 2 comédiens, 1 éclairagiste, et moi-même à la vidéo.

Les spectateurs, installés sur le plateau, ont pu ressentir une ambiance sonore modulée en direct et spatialisée tout en baignant dans un éclairage évolutif et regardant sporadiquement les images immenses diffusées sur le fond de scène et non sur un écran. J’ai utilisé pour se faire un logiciel qui permet de mixer et de travailler l’image animée en temps réel, afin de m’intégrer aux différents climats proposés par les autres intervenants.

Première étape de Tabou

Les âmes errantes  2007

Les fantômes ne rodent pas dans les limbes. Ils n’existent que dans

la rencontre. Ils n’ont d’autres lieux que leur apparition. Quand ils

disparaissent c’est totalement. Ils n’ont pas de vie intérieure, ils

n’ont pas de vie quelque part, ils n’ont ni psychologie ni mémoire.

Ils ne souffrent pas. Ils naissent de notre hantise, qui les allume et

les éteint, oscillants, pauvres chandelles. Ils ne sont que pour nous.

Marie Darrieussecq

 

Le quinzième jour du septième mois lunaire les portes de l’enfer s’ouvrent et les fantômes

affamés sont libres d’errer dans le monde des vivants. C’est pour cela que ces derniers,

afin de ne pas contrarier ces hôtes de passage, s’empressent de faire leur dévotion. Du

joss stick géant au hell bank note le plus modeste les offrandes abondent tout au long de la

journée.

C’est cette atmosphère empreinte de mystère et de magie que j’essaie de traduire ici.

Les images ont été tournées à Penang, Malaisie.

 

                                             Vidéo:          Françoise Buadas

                                             Son:              Patrick Portella

 

 

Deuxième étape de Tabou

Dans le sang 2010

« Ne t'irrite point, lui dit-on, de ce que ta tête est ici avec

nous; si nous avions eu moins de bonheur nos têtes

maintenant pourraient être exposées dans ton village. Nous

avons offert le sacrifice pour t'apaiser. Ton esprit peut

maintenant être en repos et nous laisser en paix. Pourquoi

étais-tu notre ennemi? N'aurait-il pas mieux valu que nous

restions amis? Alors ton sang n'aurait pas été répandu et ta

tête n'aurait pas été coupée. »

G.H.Frazer - Le Rameau d’Or

 

Tabou est un mot Tahitien ce qui m’a amené à travailler à partir du film Tabou de

Murnau qui a été tourné en Polynésie. En sélectionnant des scènes sans me soucier de la

narration tout en préservant le côté exotique et suranné de l’époque j’ ai fabriqué des

séquences qui insistent sur un moment du film, des gestes, des lieux, des lumières. Cette

2ème étape « dans le sang » est sous la forme d’un vidéo-concert. Le public sera baigné

d’une lumière rouge provenant de la projection vidéo. Les compositeurs se succéderont à

la table de mixage durant trois heures syncopées toutes les 30 secondes….

 

                                                Vidéo:          Françoise Buadas

                                                Son:              Collectif Large Bande

Troisième étape de Tabou

Et les périls de l'âme  2012

L’échange généralisé de substances vitales n'existe pas seulement chez les hommes.

Les femmes font la même chose avec leur lait. Ces pratiques féminines témoignent de

l'effort que font les femmes pour se nourrir, se fortifier, se faire croître entre elles,

sans les hommes. Tentative qui révèle très nettement la tension, régnant entre les sexes,

et qui prouve en permanence que non seulement la subordination des femmes aux hommes

n'est ni totale ni définitive, mais qu'elle entretient, au contraire, un état de concurrence

et de lutte entre les sexes.

Maurice Godelier

Vidéo:          Françoise Buadas

Son:              Collectif Large Bande

En suivant le rythme donné par les précédents Tabou, la troisième étape " Tabou ou les périls de l'âme" propose cent miniatures visuelles et sonores sous la forme d'une installation-concert

                         

Résidence à            

University of Cape Town   2019 April

Dans le département du

Professor Mathieu Rouault

                                 Department of Oceanography and

                                 Nansen Tutu center for Environmental Research

Image numérique

Présentations des formules mathématiques

qui décrivent:

la texture des vagues, l’influence du vent et des différents courants marins.

Commande région PACA

Création  au GMEM le 20 Novembre 2010


Dans le cadre du festival "Les jours de la dame", festival dédié à la création féminine, L'incroyable imagination des hommes pour inventer des stratégies de domination masculine. A travers ce spectacle, certaines pratiques ancestrales nous sautent à la gorge. Que racontent-elles de nous, de la sexualité occidentale ?

 

d'après "Tabou" de Murnau et des archives INA

Françoise Buadas images

Sophie Courtois  voix

Patrick Portella  bande sonore

 

Création au Nautilus, Lavelade– Ardèche

Festival de la Dame

Le 20 octobre 2019

 

Tabou

 Version  scénique     2019